J'entends bien souvent les linguistes puristes (souvent des hommes d'ailleurs) refuser l'utilisation de l'écriture inclusive. Ils estiment que cela compliquent la lecture et que cela alourdit fortement les textes. Inutile de vous préciser que je trouve ces arguments absurdes voire incohérents notamment d'un point de vue de l'enseignement du français langue étrangère (FLE).
Selon moi, les deux formes, la forme masculine et la forme féminine, ne peuvent en réalité que soutenir l’apprentissage. Quand les professeur.e.s de FLE abordent la thématique des professions, nous enseignons bien les deux formes ! Un instituteur / une institutrice ; un avocat / une avocate... Les utiliser de manière systématique permet aux apprenants de mieux les retenir.
Pourquoi ne serait-ce pas la même chose avec les adjectifs.
Si les deux formes sont trop longues à écrire dans leur intégralité, alors utilisons le point médian. Ce n’est pas impératif bien entendu.
En ce qui me concerne, peu importe la notation : mot entier, point médian, barre oblique… L’intérêt est de suggérer à son lecteur / sa lectrice qu’on a en tête les deux genres. Et cela permet de pratiquer davantage !
Alors osez l'écriture inclusive mes ami.e.s !
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